Face a de nouvelles aventures! [Hot p.2 et 3][Pv Eveana Fugerson]

Alexander se levait tranquillement de son lit, chez ses grands-parents. Pourtant, il s’était inconsciemment levé très tôt, avant tout le monde dans la maison. Étrangement, une fois assis dans son lit, il fixa la pokéballe sur son bureau, ne l’ayant pas encore ouverte, un cadeau de son cousin. Il s’attendait a un pokemon dragon, quoi de plus commun, pour bien commencer. Alors, doucement, il s’étira, pour bailler discrètement par la suite, ne voulant pas réveillé ceux dans la chambre d’à côté. Il poussa la couverture et se leva d’un pas léger, de bonne humeur aujourd’hui, sachant qu’il devait être en forme, aujourd’hui, il partirait. Il n’oublierait cependant pas de remercier ses grands-parents et le professeur Orme avant de partir. Ne pouvant pas résister, il attrapa la balle sur son bureau et se rendit à l’arrière de la maison, dans la cour. Il appuya sur le bouton, la balle prit expansion. Doucement, il la lança non loin. En l’air, elle s’ouvrit, laissant apparaitre l’ombre rouge d’un pokémon. Le Kraknoix apparut par la suite.

La couleur de celui-ci le frappa immédiatement, il était bleu et non orange! Pourquoi était-il ainsi et, pourquoi avait-il reçu un Kraknoix, son cousin de possédait pas de Libegon pourtant…

- C-Comment?! Il m’a trouvé un pokémon d’une différente couleur!

La créature se mit a claquée des dents joyeusement, lâchant un petit ‘’rara’’, tout heureux. Pourtant, le petit bruit semblait plutôt…aigu, aux oreilles du jeune homme.

- Hm…Tu serais une femelle toi, non?

Encore plus joyeusement, pour lui indique qu’il avait raison, le Kraknoix sauta une fois sur place en fermant les yeux, souriant, attirant le rire de son dresseur, heureux d’avoir une partenaire aussi enjouée. Il réfléchit une petite minute et s’adressa à son pokémon.

- Dit, Gaïa, tu aimes comme nom?

Elle hocha la tête, tout joyeuse. A ce moment, il décida de rentrer, accompagné de son pokémon. Lentement, il s’était préparer pendant la matinier. Presque prêt à partir, ses grands-parents finirent par se lever, juste a temps. Ainsi, il quitta la maison, salua et remerciant ses grands-parents pour l’hospitalité. Rapidement, il passa dans le laboratoire du professeur Orme, pour le remercier et promit de revenir lui rendre visite si possible, pour l’aider, en lui montrant ses futurs pokémons. Par la suite, il sortit du labo et se dirigea vers la route, toute proche, les hautes herbes se dressaient face a eux, devant lui et son pokémon.

- Alors Gaia, tu te sens d’attaque?

Le pokémon hocha la tête en claquant sa mâchoire, heureuse et répondant affirmativement à son dresseur. En regardant son pokémon, Alexander en était persuadé, ses parents avaient tords.

[ Bon autant sauvé du temps et se retrouver devant les hautes herbes comme ca, dès que tu le sens, ont se lance a l'attaque XD ]

Ce matin, Eveana ne se réveilla pas. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait pas dormi de la nuit. Etait-ce à cause de l’excitation ? Ou plutôt de l’appréhension ? Elle n’en savait rien. Oh, et puis, qu’est-ce que cela importait ? Les faits étaient là, et la nuit passée. Elle se leva difficilement, la tête dans le brouillard. C’était pas possible ! Elle n’avait pas eu sommeil de la nuit et voilà que lorsque son réveil sonnait cette dernière pointait le bout de son nez ! Ce monde pourrait-il jamais avoir un peu de pitié pour une pauvre jeune fille qui aimerait passer une bonne journée ? Visiblement non. Elle soupira longuement en se dressant sur ses deux jambes, puis se dirigea vers la salle de bain. Son père était déjà levé, assis dans la cuisine à lire le journal, sa tasse de café fumant en main. Il lui adressa un bref « bonjour ma chérie » et lui rendit un grognement non identifiable, classique de la Eveana endormie.
Elle entra dans la salle de bain et se regarda dans la glace, manquant de s’étouffer devant les horribles cernes qu’elle avait. Elle se plongea le visage sous le robinet ouvert au maximum pour se ramener complètement sur terre et effacer ces horribles ornements de son visage. Fermant le flux d’eau, elle se saisit rapidement d’une serviette pour se sécher puis reprendre son souffle. Le simple fait de passer la tête sous l’eau, même si celle-ci n’obstruait pas ses voies respiratoires suffisait pour bloquer sa respiration. Ce devait être si bien que ne pas craindre cet élément…
La première chose qu’elle ferait après être devenue un grand dresseur, ce serait capturer un Pokémon Eau pour que celui-ci l’en protège, et seulement après être devenue renommée, car elle avait peur que si elle ne savait pas suffisamment le contrôler il l’éclabousser pour jouer… Mais la première chose qu’il lui fallait dans l’instant présent était un Pokémon Feu. Pour que les Pokémons Insectes ne puissent tenir suffisamment longtemps face à elle pour qu’elle commence à angoisser trop. Elle revêtit rapidement sa tenue courante : jupe rouge, t-shirt orange, basquets blanches et rouges, comme son chapeau, et guêtres oranges.
Elle rejoignit son père dans la cuisine pour petit déjeuner correctement, et prit deux croissant, un bol de chocolat chaud, et un jus d’orange. Elle dit au revoir à son père et lui dit de le répéter à sa mère qui ne s’était toujours pas levée et sortit. Elle sautillait sur le chemin, puis s’arrêta, comme elle avait le sentiment d’avoir oublié quelque chose. Mais quoi… Oh ! Son sac ! Il n’y avait qu’elle pour oublier son sac le jour du départ ! Elle fit machines arrière, rentra en coup de vent pour récupérer son bagage préparé la veille et ressortir comme elle était entrée. Elle vérifia que rien ne manquait plus à l’appel et se mit en route. Arrivée devant le laboratoire du professeur Orme, elle s’arrêta un moment devant la porte. Quel genre de Pokémon allait-il lui proposer ? Si il n’y avait aucun feu, c’était qu’il connaissait mal son métier, à coup sûr. Après, peut-être y avait-il d’autres types qui lui correspondaient. Elle se décida finalement à entrer. Le professeur l’accueillit avec un large sourire et l’invita à s’avancer vers les Poké Balls au fond de la salle et lui présenta brièvement les Pokémons présents. Mais elle ne lui laissa pas le temps de finir son explication : elle sauta sur l’une des Poké Balls.

« - Un Héricendre ! Il y a un Héricendre ! Super ! Je le prend ! »

Le pauvre professeur eut juste le temps de lui remettre son Pokédex et ses Poké Balls que la jeune fille filait.

Voilà à quoi se résumait le début de sa journée. Elle se trouvait à la sortie de Bourg Geon, et se dandinait sur ses pieds. Elle fit sortir son Pokémon de sa Poké Ball pour faire connaissance avec lui. C’était un garçon, avait dit le professeur. Le Héricendre apparut à ses pieds comme elle ouvrait sa Poké Ball et bailla. La jeune fille s’accroupit et se pencha vers lui tout sourire.

« - Eh-heh ! Salut toi ! Moi c’est Eveana, et je suis ton dresseur ! Je peux t’appeler Yoru ? »

Le petit Pokémon pencha la tête de côté en la détaillant. Il lui adressa ensuite un sourire pour lui répondre :

« - Héricendre ! »

Le sourire de la jeune fille s’élargit comme son Pokémon et très mignon, et elle le prit dans ses bras. Seulement, à se moment, des flammes sortirent du dos de ce dernier qu’Eveana se prit en pleine tête, la carbonisant. Elle secoua vivement la tête pour chasser la fumée.

« - Mais ?! Ca va pas bien toi ?!
- Héricendre ! »

Le Pokémon secoua la tête, l’air presque blasé, ce qui vexa un peu la jeune femme.

« - Ok, t’aimes pas qu’on te touche, c’est ça ? »

L’énervement premier passé, elle considéra la chose, et toute animosité disparut. Ne détestait pas elle-même le contact physique ? Comment pouvait-elle le reprocher à son Pokémon ? Elle hocha du chef et baissa de nouveau le regard sur son nouvel ami en se relevant.

« - Ok. C’est comme tu veux. Je suis pareille de toute façon. »

Celui-ci se mit alors à lui grimper dessus pour aller se caler sur son épaule. Eveana le regarda un instant, surprise, puis sourit. Elle l’adorait déjà. Beaucoup plus que ceux qu’elle avait déjà rencontré. Elle se mit en route, son compagnon toujours sur l’épaule, pendant un peu sur le côté, le jeune femme ne les ayant pas très larges. Elle s’enfonça dans les hautes herbes, à la recherche de Pokémons. Mais n’en vit aucun.
Tout à coup, elle entendit du mouvement non loin. Elle parcourut la brève distance qui l’en séparait, mais ne tomba pas sur le Pokémon sauvage qu’elle aurait cru. C’était un dresseur aux cheveux bleus qui se tenait là, accompagné d’un Pokémon bleu. Elle s’arrêta.

« - Euh… Bonjour ? »

Tout deux, lui et son pokémon, avant marché quelques instants en rond pour chercher un pokémon du regard dans les hautes herbes. Ils ne tenaient pas à s’éloigner trop, voulant une petit expérience ensemble avant de partir définitivement. Cependant, il ne semblait pas avoir de pokémon sauvage dans le coin, c’était étrange. Les hautes herbes n’étaient-elles pas reconnues pour cacher des pokémons sauvage qui n’attendaient que la bonne occasion pour sortir et combattre, avide de la puissance qu’il pourrait en tirer? Il s’arrêta sur le chemin, ayant sorti des hautes herbes. Il soupira longuement en regardant l’étendu d’hautes herbes, sans la moindre présence de pokémon, c’était décevant. Son pokémon se contentait de le suivre, ne sachant pas trop a quoi s’attendre, étant encore toute jeune et inexpérimentée, elle n’avait pas encore vécu de combat, ayant été mise dans sa balle peu après sa naissance de son œuf, ayant vu le jour que quand son nouveau dresseur avait décidé de lui voir la mine.

Soudain, un bruit les arrêta dans leur rechercher. Un bruit de pas. Il pensait avoir affaire à, finalement, un pokémon sauvage. Cependant, les pas étaient lourds, plus qu’un pokémon de la région. Quelqu’un se baladait au même endroit que lui? Pourquoi le faire derrière lui alors? Puis, l’hypothèse que la team rocket pourrait peut-être avoir repéré son pokémon et avait décidé d’en faire une cible, pour sa couleur rare. Il se retourna légèrement, avec une petite peur en lui, ils n’étaient pas prêt pour se genre de combat. Enfin, son pokémon ne l’était pas et il n’était pas habituer a ce pokémon, il devait, au fur et a mesure, développé une stratégie.

Puis, Gaia tapa légèrement de ses pattes avant, semblant heureuse d’un coup. Pourquoi était-elle ainsi, pourquoi avait-elle cette réaction? Alors, il leva légèrement le regard pour apercevoir une jeune fille qui lui disait, a ce moment, un timide ‘’Bonjour’’. Il sourit, rassurée d’y voir une autre jeune dresseuse comme lui. La moindre des politesses, maintenant, était de lui répondre. Alors, après un petit mouvement de tête en guise de salutation, il lui répondit :

- Bonjour. Et bien, drôle de coïncidence, un peu plus et surement que l’ont se serait croisé au laboratoire, a voir ce petit pokémon sur ton épaule.

La petite Kraknoix lança alors un joyeux ‘’ Kra-Krack!’’ Elle semblait heureuse a voir le pokémon de la jeune femme, claquant légèrement sa gueule. Alexander fouina dans sa poche et sorti son pokédex. Il pointa alors celui-ci sur le pokémon de la jeune femme pour prendre ses informations et ainsi les gardés dans son pokédex.

- Tu peux faire de même avec le mien, c’est un Kracknoix, chromatique.

Un peu par gène de présenté son pokémon, surtout que celui-ci était bien spécial, il se gratta l’arrière de la tête avec sa main, en souriant presque avec idiotie, mais non, il n’avait pas l’air si stupide que ca, simplement quelque peu mal a l’aise a la rencontre d’une jeune femme.

- J’ai eu de la chance, heh…

Lorsque le jeune homme se tourna vers elle, elle eut l’occasion de le détailler plus précisément : il était plutôt grand, même si elle-même n’était pas spécialement petite. Ses cheveux bleus étaient assortis à ses yeux. Mais elle ne s’attarda pas trop longtemps sur lui, elle avait bien conscience que c’était mal poli. Il se présenta après avoir hoché du chef, souriant :

« - Bonjour. Et bien, drôle de coïncidence, un peu plus et surement que l’ont se serait croisé au laboratoire, a voir ce petit Pokémon sur ton épaule. »

Elle adressa un bref regard à son petit Héricendre qui ne semblait pas prêter attention aux nouveaux venus, préférant regarder ailleurs, les nuages qui défilaient lui semblaient bien plus intéressants. Elle soupira. Il était bien pire qu’elle celui-là ! Oh, et puis tant mieux, après tout. Elle l’aimait comme ça. Elle baissa les yeux sur le Pokémon de son interlocuteur qui faisait claquer sa machoire en une expression joyeuse. Elle ne remarqua qu’il avait sorti son Pokédex pour identifier son Héricendre que lorsque la machine de mit à sortir la définition qui était écrite sur son disque dur. Visiblement satisfait, le jeune homme l’invita à faire de même sur son propre Pokémon :

« - Tu peux faire de même avec le mien, c’est un Kracknoix, chromatique. »

Elle pencha la tête de côté. Chromatique… Ah oui ! C’étaient ces Pokémons d’une couleur différente que ceux répertoriés ! Elle regarda son Héricendre. Elle aurait bien aimé qu’il soit chromatique lui aussi… Enfin, il était très bien comme ça… Le jeune homme semblait gêné. Et elle le comprenait, elle-même aurait peur de se faire mal voir en sortant un Pokémon chromatique. Nombreux étaient les dresseurs qui en souhaitaient un… Il passa sa main dans ses cheveux en bafouillant presque :

« - J’ai eu de la chance, heh… »

La jeune femme pouffa, mettant une main devant sa bouche. Il était plutôt marrant, comme ça. Elle chassa l’air de sa main.

« - Oui, tu as été très chanceux. Ce n’est pas le cas de tout le monde… »

Elle fit la moue comme elle se visait elle-même dans cette affirmation, et sortit son Pokédex de son sac, le pointant sur le Kracknoix chromatique. L’appareil émit un « Bip » sonore avant de parler de sa voix robotique :

Kracknoix, le Pokémon Piégeur.
Une fois tombé dedans, impossible de s'échapper du trou conique qu'il a creusé dans le sable du désert.

Elle rangea son Pokédex, satisfaite.

« - Au fait, moi, c’est Eveana Fugerson, enchantée. »

Elle agita sa main devant elle.

« - Je ne te serre pas la main, tu m’excusera, mais je n’aime pas trop ça. »

Puis, elle désigna son compagnon sur son épaule.

« - Et lui, c’est Yoru. Encore plus asocial que je peux l’être… J’imagine qu’il est inutile de te demander de dire bonjour, hein, tête de mule ?
- Héricendre ! »

Le petit Pokémon émit des flammes de son dos, manquant de cramer quelques cheveux de sa maîtresse, pour signaler son mécontentement. Cette dernière soupira.

« - Enfin, tu vois, quoi.. »

Elle releva la tête pour regarder les hautes herbes qui les entouraient, puis se retourna vers toi.

« - Toi aussi tu cherchais les Pokémons sauvages ? Tu en as trouvé ? »

Oui je cherche des pokémons sauvages, mais, non, je n’en ai pas trouvé.

Haha, une chance que tu a la gueule dure, Gaia!

Il est a toi!

Son interlocuteur lui répondit à l’affirmative pour sa première question, et à la négative pour la deuxième. Les épaules de la jeune femme s’affaissèrent. Il n’y avait aucun Pokémon ici ou quoi ? Tout à coup, alors qu’elle ne faisait pas attention, son Héricendre se redressa vivement sur son épaule, lui donnant au passage un coup de tête pour que sa maîtresse revienne sur terre. Relevant la tête, elle vit un Pomdepik sauvage leur tomber dessus. Elle fit un bond en arrière, bien que le Pokémon ne risquait de toucher aucun d’eux, étant visiblement un peu maladroit. Il semblait chercher le combat. Chose à laquelle le Kraknoix du jeune homme répondit presque immédiatement avec une attaque Morsure. Cette attaque avec le don d’affoler les Pokémons qui la subissaient, et le Pomdepik ne faisait pas exception. Il réussi tout de même à se dégager. Les deux Pokémons firent une courte pause durant laquelle Eveana sentit son propre Pokémon s’agiter sur son épaule. Elle lui jeta un bref coup d’œil et lut ce qui devait équivaloir à de l’impatience sur son visage. Le Pomdepik fonçant sur Gaïa ramena son attention sur le combat. Elle émit un petit « Ouch ! » en voyant le Pokémon sauvage se faire autant mal que son adversaire en frappant sa carapace. Le Kraknoix en finit avec une attaque morsure. Le dresseur plaisanta :

« - Haha, une chance que tu ais la tête dure, Gaïa ! »

Eveana émit un léger sourire face à la remarque, en effet, le Pokémon ne s’en serait peut-être pas sorti aussi en forme si cela n’avait pas été le cas. Le jeune homme sortit prestement une Poké Ball et la lança sur le Pomdepik à présent K.O.. Après avoir remué trois lentes fois, la Poké Ball se verrouilla, et son propriétaire alla la récupérer. A ce moment, un Fouinette qui avait dû être intrigué par le bruit apparut. Le garçon aux cheveux bleus le désigna en lançant à Eveana, retenant au passage son Pokémon qui voulait aussi s’en charger :

« - Il est à toi ! »

La jeune fille hocha du chef. Elle se mit face au Pokémon sauvage qui comprit immédiatement qu’elle voulait combattre, aussi fit-il de même. Elle secoua son épaule pour inciter son petit compagnon à en descendre, chose qu’il fit. Pourtant, il se contenta de s’asseoir par terre et de bâiller. Eveana tapa du pied.

« - Eh ! Qu’est-ce que tu fiches, Yoru ?! N’étais-tu pas impatient, tout à l’heure ? »

Le Pokémon lui accorda un regard, puis reprit se contemplation du ciel, l'air de dire "tout à l'heure, oui. Maintenant, non.". La jeune fille aux cheveux rouges se massa la tempe en soupirant.

« - Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de lui… »

Elle regarda son Héricendre, puis le Fouinette, puis ce qui les entourait. Finalement, elle eut une idée, ayant commencé à bien cerner son Pokémon. Celui-ci s’était allongé et faisait mine de dormir, aussi ne vit-il rien. Elle ramassa un cailloux, qu’elle lui envoya sur la tête, le faisant se redresser vivement, de vives flammes s’embrasant dans son dos pour exprimer son énervement. Il cherchait frénétiquement le coupable du regard. Eveana pointa le Fouinette sauvage du doigt, regardant ailleurs avec un air faussement innocent.

« - C’est lui. »

Yoru se tourna d’un coup vers le Pokémon sauvage, l’air mauvais, soudain tout à fait disposé au combat. Eveana reprit sa place derrière lui, un large sourire satisfait sur le visage.

« - Allez, go ! Montre-lui ce que tu sais faire Yoru ! D’abord Groz’Yeux ! »

Le Héricendre se redressa un peu et fonça sur sa cible, s’arrêtant à bonne distance tout de même, pour que la capacité soit plus efficace. Une lueur inquiétante passa dans son regard et le Fouinette se ratatina sur place, visiblement perturbé, son niveau de défense baissant au même moment. Yoru ne lui laissa pas le temps de se ressaisir et le chargea, le touchant en pleine tête. Le Pokémon sauvage roula en arrière puis se releva. Il fonça sur le Héricendre qui tenta d’esquiver, se prenant tout de même un peu de l’attaque griffe dans sa patte gauche. Dans son élan, Yoru enchaina sur une nouvelle attaque Charge et toucha cette fois le Fouinette en plein ventre. Le Pokémon sauvage ne s’avoua pas vaincu pour autant et attaqua une nouvelle fois griffe. Seulement Héricendre put l’esquiver pleinement, cette fois, pour charger son adversaire une ultime fois. Le Fouinette tomba, K.O.. Eveana se mit à sauter sur place.

« - Yeah ! Bravo Yoru ! Yoru ? »

Yoru ne marchait plus très droit, chancelant plutôt jusqu’à sa maîtresse. Celle-ci s’agenouilla en sortant sa Poké Ball.

« - Ok, tu as bien travaillé, maintenant dodo. »

Elle le rappela, puis sortit une seconde Poké Ball, qu’elle dirigea cette fois pour le Fouinette. La balle se referma sur le Pokémon et commença à s’agiter doucement. Eveana retint son souffle. Elle tenait vraiment à attraper ce Pokémon, se premier qu’elle capturerait elle-même. Finalement, après d’interminables seconde, la Poké Ball se verrouilla et la rouge respira de nouveau. Elle ramassa sa Poké Ball et la tendit vers le ciel, dans une pose victorieuse.

« - Yeah ! J’ai attrapé mon premier Pokémon ! »

Elle regarda son Pokédex comme les informations sur ce Pokémon lui étaient communiquées. Elle parla à son nouveau compagnon à travers sa Poké Ball.

« - Je vais t’appeler Tom, ça te va ? »

La balle s’agita doucement, chose qu’elle prit pour un oui, et rangea sa Poké Ball, se retournant vers toi, croisant ses bras derrière sa tête dans une grimage satisfaite.

« - Hé hé ... »

Alexander avait bien regardé le pokémon de l’autre dresseuse. Il semblait bien indiscipliné, pauvre elle, d’avoir à subir, au début de l’aventure, un tel caractère d’un pokémon. Pourtant, l’action de la demoiselle le fit bien rire, quoiqu’il se tenu discret pour se tenir à l’ écart. Même Gaia claquait légèrement la gueule, pour imiter un rire, amusée elle aussi par la situation. Pourtant, le Hericendre se fit quelque peu stupide et accusa réellement le pokémon sauvage de lui avoir lancé une roche, malgré l’air innocent et presque gentil que celui-ci inspirait. Le combat qui s’en suivit fut rude pour les deux pokémons, mais Yoru s’en sortit vainqueur, quoique, un peu amoché et, ca se voyait. De plus, tout comme lui, elle avait attrapé son premier pokémon dans ce combat, fière d’elle. Lui aussi était fier, mais se le gardait un peu, plutôt heureux de la voir ainsi.

Le jeune homme lui souri lorsqu’elle se tourna vers lui, en voyant cette grimace satisfaite sur son visage, il s’approcha d’elle, se trouvant un peu loin, son pokémon le suivait, l’autre étais dans la balle qu’il tenait. D’ailleurs, celle-ci reprit une petite taille et il la mit dans le premier étui de plastique à sa taille, le mettant dans le deuxième trou, le premier occupé par la pokéballe de son pokémon déjà présent. Il sortit celle-ci après avoir mise la deuxième, la présentant à Gaia.

- Allez, revient.

Le Kraknoix se laissa faire et entra dans la balle, qu’il plaça dans le premier trou. Ensuite, il vint plus près de la dresseuse, se trouvant a côté d’elle, ou plutôt, face a elle. Il se présenta d’un léger mouvement de tête.

- Désolé, ca à brusquer un peu les présentations, mais, moi, c’est Alexander Stephen, je viens d’Ebenelle.

Puis, il lui souri, la regardant dans les yeux un court moment, se sentant un peu mal a l’aise sur le coup. Pour changer cette petite atmosphère, il regarda rapidement le ciel, plus le chemin plus loin. Lentement, il commença à faire des pas, se tournant la tête vers elle lorsqu’il marchait.

- Tu viens? Je veux dire…Tu veux faire un bout de chemin avec moi?

Il afficha une petite mine heureuse, riant presque a son invitation, se remettant a marcher, la tête tournée vers l’horizon. Si elle voulait venir, elle n’avait qu’a le suivre, sinon, il continuerait seul, mais tenait bien à être accompagné de la demoiselle, ne tenant ni a être seul ni a la quitter aussi rapidement, elle semblait sympathique et, les seuls amis qu’il avait eu, c’était des garçons et des pokémons. C’était la première fille avec qui il pourrait s’entendre, les trouvant habituellement bien agaçante, mais celle-là, au moins, elle n’avait surement pas trop peur de se salir. Enfin, si elle en avait peur, elle était bien dans le mauvais domaine.

Dans un élan de pensée, en regardant un peu le paysage, il murmura pour lui-même.

- J’espère que je pourrais tenir tête a mon cousin une fois prêt…et avoir la responsabilité de l’arène…

Puis il soupira, en souriant, heureux rien en s’imaginant avec ses pokémons, face a ceux de son cousin. Son avantage? Il connaissait les pokémons de son cousin, mais son cousin ne connaissait pas les siens, ou plutôt, ses futurs pokémons.

Le jeune homme face à elle lui sourit, puis rangea ses Poké Balls, ayant aussi rappelé son propre Pokémon après l’avoir rejoint. Ensuite, il lui adressa un léger salut de la tête pour enchainer sur sa propre présentation qu’il n’avait toujours pas pu dire :

« - Désolé, ça a brusqué les présentations, mais moi, c’est Alexander Stephen, je viens d’Ebenelle. »

Eveana lui adressa un mouvement de tête en souriant pour remplacer l’habituel « enchanté ». Ebenelle… Ah, oui ! C’était, si ses souvenirs étaient bon, la dernière ville de Johto où avoir un Badge d’arène. Son champion était le meilleur de la région et… était de type Dragon, il lui semblait. Un instant Alexander la regarda dans les yeux, et elle put voir à quel point le bleu des siens était profond. Mais il détourna la tête bien vite, préférant regarder le ciel. Il commença alors à marcher doucement, reportant son regard sur elle.

« - Tu viens ? Je veux dire… Tu veux faire un bout de chemin avec moi ? »

Eveana resta un instant pensive. L’accompagner ? Pourquoi pas, cela serait certainement plus amusant que de rester seule. De plus, le jeune homme semblait… sympathique. Enfin… beaucoup de personnes semblaient sympathiques. Mais seulement semblaient. Mais là, Eveana sentait que ce n’était pas juste une façade. Peut-être ne devrait-elle pas toujours se renfermer dans sa paranoïa… Elle esquissa un sourire. Oui, elle allait le suivre. Au moins jusqu’à la prochaine ville. Après, ils verraient bien. Comme il ne l’avait pas attendue –mais n’en avait pas besoin, car il ne marchait, certainement volontairement pas bien vite– il était plus loin devant, mais elle le rattrapa bien vite, sautillant au lieu de marcher. Arrivée à son niveau, elle crut l’entendre dire quelque chose, mais ne releva pas, comme il devait certainement se parler à lui-même. Elle se plaça à côté de lui pour se remettre à marcher, les main croisées derrière son dos.

« - O.K., je veux bien rester un peu avec toi. J’imagine que ce serait un peu ennuyeux de rester toute seule. Mais tu es sûr que je ne dérange pas ? »

Bien que ce soit lui qui le lui ait proposé, elle préférait s’en assurer. Elle préférait autant le quitter ici que de le faire s’ajouter à la liste des personnes qui ne l’appréciaient guère… En marchant, elle détaillait le paysage, surprenant de temps à autres le passage furtif d’un Pokémon au loin, mais rien de suffisent pour engager un combat.

[Oh p*tain le post court ! o.o]

Alexander souri en l’entendant le rattraper, heureux de voir qu’il n’aurait pas à faire tout le chemin seul, il aimerait bien avoir de la compagnie. Cette jeune fille le suffisait bien comme compagnie, elle était agréable a côtoyer, même pour la demi heure qu’il avait passé pour lui, il s’était faite cette idée d’elle. Il sentit et vit alors qu’elle s’était jointe à lui, a coté de lui. Lorsqu’elle lui demanda si elle le dérangeait, il se contenta simplement de secouer la tête en souriant, avec un grand sourire aux lèvres, heureux de l’avoir a ses côtés pour un moment, espérant apprendre à la connaitre un peu plus. Alors, sans empressement véritable, il commença à marcher avec elle à ses côtés.

La journée était encore bien belle, aucun nuage ne menaçait d’une pluie certaine dans le ciel, c’était bon signe, ca promettait aussi une belle nuit. Maintenant qu’il était dresseur, il devrait surement dormir souvent à la belle étoile. Alors, il s’était équipe pour ca, avec quelques petites couvertures, mais celle-ci était bien trompeuse, s’avérant peut-être même plus chaude que de grosses couvertures.

En marchant lentement, à un moment, Alexander cru sentir quelque chose contre son pied. Il s’arrêta donc, intrigué. Il baissa un peu sa tête vers son pied et remarqua deux Noeunoeuf qui avaient roulés là, ne semblant pas vraiment s’entendre. Justement, au lieu de continuer à se battre entre eux, ils semblaient maintenant vouloir combattre contre eux. Alors, le jeune homme recula, prenant la jeune femme par les épaules pour qu’elle le suive. D’un geste rapide, il appuya sur le bouton qui libera sa première pokéballe. Il l’attrapa et appuya au bouton au centre, la balle prit de la taille rapidement. Il la lança ensuite en l’air vers les pokémons.

- Gaia! A toi!

Le pokémon sortit et fonça tête baissée contre le Noeunoeuf le plus près, l’affligeant d’une puissante morsure, que le pokémon ne sembla pas du tout apprécier, le rendant faible sur le coup. Ensuite, d’un bond arrière, le Kraknoix le lâcha et s’éloigna, le regardant attentivement. Voyant bien que le pokémon sauvage préparait quelque chose, Alexander se méfia. Voyant le pokémon se concentrer, il cria :

- Attention, il va lancer Hypnose!

Bien averti, le Kraknoix eut tout juste le temps d’éviter l’onde endormante du pokémon. Le dresseur l’évita aussi de justesse par chance. L’autre pokémon resta concentrer sur la dresseuse, n’osant pas interférer dans le combat à coté, de peur de se prendre une attaque, plus peureux que son camarade.

- Gaia! Morsure, encore! Fini-le!

Le pokémon sauvage s’énerva sur place des paroles du jeune homme et il haussa un sourcil, intrigué.

- Fini-la…?

Le Noeunoeuf sautilla sur place, un peu plus heureux dans le combat, mais le pokémon du dresseur prit avantage de sa distraction pour aller le mordre une nouvelle fois. Cette fois-ci, le pokémon semblait bien faible. Il ne pourrait sans doute pas attaquer avec Hypnose une autre fois, ne pouvait surement pas se concentrer suffisamment. Alors, il lança Pilonnage, lançant un œuf au Kraknoix, qui reçu le premier sur la gueule, se crispant légèrement. Le prochain arriva aussi rapidement que le premier et le reçu sur le dos, se callant contre le sol.

- Gaia!

Entendant la voix de son dresseur, elle se redressa et se secoua, se débarrassant des débris de coquille d’œuf. Pour une dernière fois, il se lança vers le pokémon adverse et le mordit, le rendant KO. Gaia semblait faible sur le coup et revint vers son dresseur, qui ne perdit pas de temps à le remettre dans sa balle. Il remit sa balle dans son compartiment et regarda l’autre pokémon, qui semblait un peu hésitant.

- Je crois que ca sera un combat facile, il semble un peu peureux. Tu y arriveras, Eveana!

Il la regardait en souriant, ayant confiance qu’elle puisse gagner.

[ Désolé de l'attente, sinon, ce sont des Noeunoeuf lvl 7 ]

Elle manqua de lâcher un cri de surprise lorsqu’elle se rendit compte qu’Alexander avait marché sur un Noeunoeuf sauvage. Ce dernier semblait se quereller avec un de ses congénères, mais préféra détourner sa colère sur eux. Alexander engagea alors le combat. Ce Pokémon semblait plus résistant que le Pomdepik qu’il avait affronté plutôt, ou du moins d’un niveau supérieur, car il mit plus longtemps à le mettre K.O., et son Pokémon sembla bien plus fatigué qu’à la fin de son premier combat. Alexander se tourna ensuite vers elle, désignant le deuxième Noeunoeuf.

« - Je crois que ça va être un combat facile, il semble un peu peureux. Tu y arriveras, Eveana ! »

La jeune fille, gonfla alors les joues comme une enfant mécontente en rougissant, et calant ses poings sur ses hanches. Elle détourna la tête d’un air supérieur et faussement indigné, bien que très légèrement vexée.

« - C’est bon, même si il était enthousiaste, je pourrais m’en sortir, je ne suis pas si faible que ça ! »

Elle sortit sa première Poké Ball et l’envoya vers le Noeunoeuf qui ne manqua pas de faire un bond en arrière.

« - Pas vrai, Yoru ?! »

Le petit Pokémon sortit de sa Poké Ball et atterrit sur ses quatre pattes au sol, directement en position de combat, de grandes flammes sortant de son dos. Visiblement il avait tout entendu de l’intérieur de sa balle et avait la ferme intention d’accompagner les dires de sa maîtresse d’un exemple illustré.

« - Héériceeendre ! »

Face à lui, le Noeunoeuf sauvage afficha une expression suspicieuse, gardant ses distance. Mais il dut bien lire dans l’expression du Héricendre qui lui faisait face que le combat était inévitable. Aussi fut-ce lui qui attaqua le premier, lançant une maladroite attaque pilonnage que Yoru n’eut aucun mal à éviter. Le Héricendre ne perdit pas son temps à attendre que l’ennemi se ressaisisse et le chargea à pleine puissance, le faisant rouler plus loin. Lorsqu’il se releva, le Pokémon sauvage semblait plus énervé, et déjà plus décidé à combattre. Il se redressa, se calant bien dans sa position et se concentra. Eveana reconnut tout de suite l’attaque préparée comme son semblable avait utilisé la même contre Alexander.

« - Ah ! Yoru ! Evite ! »

Seulement, Yoru avait la tête ailleurs, et on ne cherchera pas à savoir où, et se prit l’onde sonore d’Hypnose de plein fouet, tombant raide, ses flammes disparaissant de son dos, endormit. Eveana se plaqua une main contre le front.

« - Non mais c’est pas vrai… »

Le Noeunoeuf sauvage enchaîna sur une attaque Pilonnage, ratant quelques fois Yoru, mais l’atteignant en majorité. Le jeune fille commençait à s’inquiéter sérieusement pour son Pokémon. Elle finit par lâcher :

« - Espèce de crétin ! Réveille-toi incapable ! »

L’insulte eut, au grand soulagement d’Eveana, l’effet escompté. Tout d’abord, des étincelles se montrèrent sur le dos du Pokémon, puis finalement un grand brasier, suivit du petit Pokémon qui se dressa de toute sa hauteur, criant son mécontentement. Il ramassa un caillou par terre et l’envoya adroitement malgré l’absence de doigts sur sa main en pleine tête de sa maîtresse qui avait le culot d’être contente après l’avoir traité d’incapable. Eveana se massa la tête en criant :

« - Non mais tu vas pas bien ?! J’ai fais ça pour toi je te signal… ah ! Attention ! »

Yoru eut les réflexes suffisant pour se retourner et, dans le même mouvement, esquiver le projectile lancé sur lui. En effet, le Noeunoeuf sauvage, lui, n’avait pas cessé d’attaquer. Le Héricendre le chargea une nouvelle fois, reprit ses distances, et renouvela son attaque, et ce plusieurs fois, faisant en sorte d’être suffisamment rapide pour empêcher son ennemi au moins d’amorcer une nouvelle attaque, bien qu’il se faisait plus lent après chaque Charge. Finalement, le Noeunoeuf put lancer une attaque pilonnage à bout portant car Yoru était en train de le charger également. Pourtant, ce fut le Pokémon sauvage qui tomba K.O.. En premier. Car le Héricendre s’étala à terre juste après lui. Eveana accourut.

« - Yoru ! Tu vas bien ? »

Le Pokémon se releva difficilement, mais fièrement, tenant à faire bonne figure jusqu’à la fin. Sa dresseuse soupira en souriant. Qu’il était impossible, celui-là… Elle se releva en dirigeant sa Poké Ball sur lui, le faisant rentrer à l’intérieur. Elle se retourna vers Alexander, bras croisés sur sa poitrine, semblant attendre quelque chose.

« - Alors ? … Bon, si il ne s’était pas pris l’hypnose, il l’aurait battu en moins de deux. Mais il avait du coup un gros handicap et l’a explosé quand même ! »

En même temps qu’elle parlait, elle prenait l’air d’une enfante affichant ses convictions.

Le jeune dresseur regarda le combat avec amusement, trouvant drôle qu’elle se choque après lui car supposément, il l’aurait prit pour plus faible, ce qui n’était aucunement le cas, en fait. Il voulait simplement l’encourager et l’aider, mais, au long du combat, il remarqua une petite chose qui le frappait un peu, perdant un peu son sourire dans sa réflexion, ne voyant pas une partie du combat, regardant pour rien, dans le vide, alors que son pokémon, assis, regardait le combat qui se déroulait, un peu inquiet pour son camarade de feu a la fin du combat, mais il se contenta de fixer le tout et de garder le sourire plaqué contre sa mâchoire, claquant légèrement celle-ci a la victoire du Hericendre. Alexander finit par sortir de ses pensées, vers la fin du combat.

La dresseuse semblait encore avoir mal prit ses paroles, ce n’était pas vraiment ce qu’il voulait, mais il laissa couleur, n’étant pas du genre a se fâcher pour rien, plutôt a resté calme et réfléchit une bonne partie du temps. Il soupira longuement en ayant vu rapidement, du coin de l’œil, son pokémon affaiblit du combat. Doucement, il s’approcha, face à elle. Il posa doucement une main sur son épaule, le regard à la fois doux et sérieux.

- Ne surmène pas tes pokémons, c’est mauvais pour eux et pour le caractère que ca finira par leur inspirer. Les pokémons ne se battent pas que pour se battre et gagner, mais aussi par pur divertissement, ne l’oubli pas…Certains ont la nature de se battre, mais il ne faut pas non plus encourager cette nature, c’est là, que les pokémons deviennent mauvais.

Par la suite, il reprit son souffle, ayant parlé un bon moment, quoi que, accompagné de pauses. Il pensait réellement ce qu’il disait, s’inspirant un peu des paroles de son cousin, mais lui, était un peu plus réfléchit que son cousin, développant alors ce genre de pensée a l’intention de ses pokémons. Son Kraknoix se contenta de le regarder avec admiration, ayant comprit une bonne partie des paroles de son dresseur. Elle se contenta de se taire, cependant, pour ne pas déranger Alexander.

- J’ai remarqué que ton Hericendre semblait déjà un peu faible de son premier combat, si il aurait été KO sur ce combat, tu n’aurais sans doute pas aimé, n’est-ce pas? Nos pokémons sont encore jeune…Il faut en prendre soin…

Soudain, il sentit un petit pincement au niveau de sa cheville et remarqua que son pokémon la lui pinçait légèrement entre ses dents, voulant lui indiquer quelque chose, se sentant mal du coup. Il baissa un peu le regard en regardant la dresseuse.

- Désolé d’avoir paru brusque, c’est juste que…je tiens beaucoup au bien être des pokémons et ca m’a inquiété…ne le prend pas mal…

Ensuite, Alexander soupira un peu, retirant sa main de l’épaule de la dresseuse, caressant un peu son épaule au passage, rougissant un peu sur le coup. Il resta donc là, à attendre son verdict au niveau de ses paroles, persuadé qu’il serait bombardé, malgré ses excuses, s’étant emporté dans ses paroles. Gaia lâcha alors la cheville de son dresseur, satisfaite de la tournure de ses paroles, frottant légèrement le bout du museau contre lui, pour se faire pardonner de sa faible morsure.

Alexander s’approcha d’elle posa sa main sur l’épaule d’Eveana, ce qui la transit sur place. Elle ne s’attendait vraiment pas à ce qu’il la touche, comme ça, directement. Tout les muscles et nerfs de son épaule et avoisinants se contractèrent violemment. Le jeune homme prit la parole, sérieux, sans pour autant être méchant.

« - Ne surmène pas tes Pokémons, c’est mauvais pour eux et pour le caractère que ca finira par leur inspirer. Les Pokémons ne se battent pas que pour se battre et gagner, mais aussi par pur divertissement, ne l’oubli pas…Certains ont la nature de se battre, mais il ne faut pas non plus encourager cette nature, c’est là, que les Pokémons deviennent mauvais. »

Il reprit son souffle comme si parler si longtemps avait été épuisant, ou presque. Eveana fronça légèrement les sourcils. Pourquoi lui parler de ça ? Elle le savait déjà.

« - J’ai remarqué que ton Héricendre semblait déjà un peu faible de son premier combat, si il aurait été KO sur ce combat, tu n’aurais sans doute pas aimé, n’est-ce pas? Nos Pokémons sont encore jeune…Il faut en prendre soin… »

Il fut coupé par son Kraknoix. Eveana ouvrit grand les yeux lorsqu’elle vit que celle-ci le mordait légèrement à la cheville, comme pour lui intimer de se taire. Alors, le jeune homme fut comme un peu gêné. Il sembla vouloir se rattraper sur tout ce qu’il venait de dire :

« - Désolé d’avoir paru brusque, c’est juste que… je tiens beaucoup au bien être des Pokémons et ca m’a inquiété… ne le prend pas mal… »

Il lâcha ensuite son épaule. Eveana sentit clairement cette si célèbre et désagréable sensation de brûlure, qui suivait chaque contact imprévu avec les autres, surtout quand, comme celui-ci, il était soudain. Elle porta rapidement sa propre main à son épaule, se massant légèrement, espérant faire partir la douleur. Elle détourna la tête. Certes, il s’était excusé mais… il l’avait profondément vexée. Elle savait ce qu’elle faisait, non mais ! Elle ne maltraitait pas Yoru ! A ce moment-là, elle sentit la Poké Ball retenant le Héricendre remuer fortement, pour finalement s’ouvrir. Yoru retomba au sol, de vives flammes dans le dos, fixant Alexander, mécontent. Il agita ses petites pattes, accompagnées de petits « Héricendre ! » préventifs. Eveana s’agenouilla à côté de son Pokémon.

« - Mais qu’est-ce que tu fais toi, tu ferais mieux de te reposer au lieu de protester à ma place. »

Le Pokémon fit une mimique équivalant à croiser les bras sur son torse, prenant un air têtu.

« - … Tu es vexé toi aussi ? »

Le Héricendre hocha du chef.

« - Héri ! »

Il sautilla sur place en fixant de nouveau le jeune homme face à eux, comme pour lui faire la morale, puis sauta sur l’épaule de sa maîtresse pour lui faire une bise sur la joue, lui montrant bien qu’il n’en voulait pas à Eveana et qu’il s’en remettait à elle, qu’elle n’allait pas à l’encontre de ce que lui voulait et pouvait faire, puis retourna dans sa Poké Ball. Eveana resta un instant scotchée sur place, une main sur la joue, choquée.

« - Ben ? Qu’est-ce qui lui a prit ? »

Elle esquissa finalement un sourire, contente que son petit Héricendre lui ait montré une marque directe d'affection. Mais son épaule la lançant toujours la ramena au présent. Elle se la massa de nouveau en se relevant. Elle adressa un bref coup d’œil au jeune homme avant de détourner le regard.

« - Ecoute… Je veux bien que tu t’inquiètes pour tout les Pokémons même ceux qui ne sont pas les tiens mais… justement, ce ne sont pas les tiens. C’est à moi de voir et deviner ce qui leur va le mieux. Ne me dis pas ce que j’ai à faire… »

Elle secoua la tête, alors qu’elle sentait que la mine qu’elle affichait commençait à devenir celle de quelqu’un triste, ou blessé, et se força de prendre une expression plus dure –du moins aussi dure qu’elle le pouvait.

« - J’estime que je peux encore faire ce que je veux. Et puis… ce n’est pas comme si je voulais du mal à mon Pokémon ou quoi que ce soit… En me disant ça, c’est comme si tu remettais en cause mon attachement pour lui… mais… j’estime y être attachée au moins autant que toi au tien ! »

Elle avait haussé la voix progressivement en parlant sans s’en rendre compte, si bien qu’elle avait crié sa dernière phrase. Elle posa sa main qui ne tenait pas son épaule qui commençait à se faire oublier sur sa bouche, elle-même surprise de son ton.

Comme il se doutait, elle le prit mal, faisant en sorte qu’il s’en veuille énormément à cause de ses paroles, malgré qu’il ait tenté de se reprendre, en s’excusant. Gaia baissa un peu la tête, triste que la dresseuse ait mal pris les paroles de son dresseur. Au moins le Hericendre semblait ne pas en vouloir a Eveana, lui aussi, d’ailleurs, avait mal prit ses paroles. Il voulait juste aider dans le fond, mais l’avait mal dit. Il n’était pas très fier sur le coup et se sentant si mal qu’il avait du mal se dire et a croire si il pourrait se faire pardonner a la jeune femme, soupirant longuement, faisant revenir le Kraknoix dans sa balle, mettant la balle dans sa place, près de celle du Pomdepik qu’il avait attrapé plus tôt.

Pourtant, vers la fin, peut après avoir haussé la voix sur ses dernières paroles, elle mit sa main sur sa bouche, comme si elle venait de se rendre compte qu’elle avait haussée la voix. Il avait un peu mal prit le fait qu’elle ait haussé la voix, mais se contenta de baissé la tête honteux. Il ne savait vraiment pas quoi répondre a ces phrases, il avait eut tord, voila tout.

Alors qu’il restait là, silencieux, pendant plusieurs secondes, n’osant pas la regarder, fixant le sol, la pokéballe de Gaia bougeant, claquant contre la petite boite de plastique, dans un petit bruit, pour qu’Alexander se magne le train à s’excuser et a tenter de se faire pardonner. Il était bon pour la stratégie en combat, mais dans une discussion, ont dirait que c’était plutôt son pokémon qui lui disait quoi faire. Ou plutôt, lui montrait.

Alexander soupira encore, mal a l’aise sur le coup, rougissant légèrement en relevant un peu la tête, n’osant quand même pas la regarder dans les yeux.

- Désolé si je t’ai blessé, ca m’a dépassé un peu. J’ai bien vu que ton pokémon t’aime et tant mieux…Je devrais me mêlé de mes affaires…Je le saurais…La prochaine fois…

Puis, il avala difficilement se demandant s’il n’était pas trop tard pour s’excuser, mais autant tenter, c’était mieux que rien. Il osa relever un peu plus sa tête, pour croiser son regard, devenant encore plus mal a l’aise sur le coup, encore bien honteux. Par geste pour se montrer gentil et sincère, sans vraiment savoir pourquoi il faisait ca, il s’approcha doucement d’elle, encore plus qu’il ne l’était. Il posa doucement une main sur sa tête en souriant faiblement et, d’un geste rapide, déposa un baisé bref sur son front. Fermant les yeux sur le coup, paraissant surtout comme un clignement. Le dresseur remarqua que les cheveux de la demoiselle était confortable et bien doux, mais, il ne voulait pas abuser d’avantage, retirant sa main de sur sa tête, reculant un pas.

- Pardonne-moi d’avoir été comme ca…

Il planta alors son regard dans le sien, laissant aussi son regard exprimer la sincérité qu’il y avait dans ses paroles. C’était la première fois qu’il était comme ca car, il n’avait jamais réellement approché une fille d’aussi près, sauf sa mère et sa tante, mais ca, ca ne comptait pas.

Alexander semblait particulièrement gêné après qu’Eveana lui ai envoyé à la figure ce qu’elle pensait. En même temps, elle comprenait. Elle aussi n’aurait plus osé le regardé si les places avaient été inversées. Elle commençait déjà à s’en vouloir : pourquoi avait-il fallu qu’elle réagisse comme ça ? Pour une fois qu’elle s’entendait avec quelqu’un ? Qu’il ne se moquait pas d’elle ? Et une fois de plus, c’était elle qui avait tout gâché. N’était-elle bonne qu’à ça ? Alexander soupira. Elle remarqua qu’il avait légèrement rougi, avant de prendre la parole :

« - Désolé si je t’ai blessé, ca m’a dépassé un peu. J’ai bien vu que ton Pokémon t’aime et tant mieux…Je devrais me mêler de mes affaires… Je le saurais… La prochaine fois… »

Eveana s’enfonça dans sa honte en se rendant compte qu’elle l’avait blessé. Mais, elle aussi elle avait été blessée non ? Pourquoi lui ça serait plus grave ? Non ! Ce n’était pas en se montrant égoïste que cela s’arrangerait. Au fond d’elle, elle sentait bien qu’elle n’avait pas envie de quitter là le jeune homme, sur une si mauvaise impression. Tout à coup, sans qu’elle s’y attende, il s’approcha encore plus, pausa sa main sur sa tête, bientôt suivie de ses lèvres. Eveana resta figée un instant. Personne ne l’avait encore jamais embrassée sur la tête. Même ses parents. Pourtant elle aurait bien aimé : il s’agissait d’un geste affectif. Une étrange chaleur monta en elle alors qu’enfin quelqu’un se décidait à lui montrer ne serait-ce qu’un minimum de cette affections. Parents exclus. Pokémons exclus. Ce fut à peine si elle entendit ses paroles lorsqu’il se recula de nouveau :

« - Pardonne-moi d’avoir été comme ça… »

Le jeune homme la regardait à présent dans les yeux, chose qu’il n’avait pas encore osé faire jusque là depuis qu’ils s’étaient « disputés », nous dirons. Eveana rougit un peu. Elle aussi était gênée et voulait redevenir en bons termes avec le garçon, mais elle était toujours un petit peu blessée. Comment avait-il pu croire qu’elle ne… se préoccupait pas de son Pokémon ? Mais… qu’avait-il pensé, en fait ? Eveana n’avait fait qu’interpréter ce qu’il avait dit, mais… elle avait toujours été paranoïaque sur les bords. Elle le savait. Et si il n’avait pas voulu dire ça ? Plaquant de nouveau sa main devant sa bouche, elle se rendit compte qu’elle avait dû paraître extrêmement désagréable et surtout blessante si en effet il voulait dire autre chose. Et elle, bien sûr, dans tout son égoïsme, et sa susceptibilité légendaire, elle avait foncé tête baissée. Elle l’avait pris mal et s’était montrée certainement pire que ce personnes qu’elle hait, craint et méprise, dont le visage ne se résume qu’à une expression manipulatrice sur une bribe de souvenir. Elle s’en voulut toujours plus. Vraiment. Elle était vraiment stupide. Peut-être que, si elle n’avait jamais eu de vrais amis, ce n’était pas les autres les problème. Peut-être était-ce elle. Elle ne s’était jamais remise en question. Et maintenant qu’elle le faisait, l’énigme prenait horriblement un sens. Ses épaules s’affaissèrent. Elle était le problème. Elle réprima difficilement les larmes qui lui montaient alors qu’elle comprenait. Pourquoi fallait-il qu’elle soit si sensible ? Elle ne voulait certainement pas pleurer devant Alexander. Qu’est-ce qu’il allait croire ? Que c’était une grosse chochotte, une idiote. Ou alors il allait croire que c’était à cause de lui et s’en vouloir encore plus. Elle secoua la tête et la releva vers le jeune homme. Elle essaya d’opter pour l’expression la plus désolée possible, tout en retenant les larmes qui s’obstinaient à monter.

« - Non… Ce… c’est moi… je suis désolée… je n’aurais pas dû… Je me rend compte que… si ça se trouve… tu ne voulais même pas dire ce que moi j’ai compris… Je suis vraiment égoïste, pardon, j’ai tout de suite cru que tu m’agressais… C’est moi qui suis désolée… De ne pas être foutue de faire quelque chose de bien… »

Elle rabaissa la tête, serrant les poings. Elle sentait qu’elle allait craquer. Elle avait déjà entendu que sa voix s’enrouait quand elle parlait. Elle pleurait trop facilement lorsqu’elle s’expliquait. Elle commença à faire volte face et se diriger plus loin pour pleurer hors de la vue du jeune homme, ne tenant presque plus.

Pourquoi, pourquoi, ca avait dut se rendre aussi loin toute cette histoire? Si seulement il avait gardé sa vilaine bouche fermé, jamais il ne l’aurait blessé, ils serraient peut-être déjà dans la prochaine ville, dans le centre pokémon, a guérir les leurs, a parler de tout et de rien, de l’aventure et de ce qu’il voulait faire. A la place, il avait devant lui une Eveana triste et blessée par les mots qu’il avait prononcé, il se sentait si mal de l’avoir rendue ainsi, une douleur a la poitrine le frappait vivement de pire en pire a force qu’il la regardait ainsi. Soudain, elle semblait secouer la tête, refusant quelque chose. Une pensée, ou refusait-elle tout simplement qu’il s’excuse? Peut-être n’en avait-il juste pas fait assez et refusait ses pitoyables excuses? Non quand même, ca ne pouvait pas être si pire que ca. De nouveau, leurs regards se rencontrèrent, son cœur le blessant encore a savoir qu’il l’avait blessée elle.

- Non… Ce… c’est moi… je suis désolée… je n’aurais pas dû… Je me rend compte que… si ça se trouve… tu ne voulais même pas dire ce que moi j’ai compris… Je suis vraiment égoïste, pardon, j’ai tout de suite cru que tu m’agressais… C’est moi qui suis désolée… De ne pas être foutue de faire quelque chose de bien…

Vers la fin, il cru entendre prendre un différent ton, presque enrouée. Allait-elle pleurée si sa voix avait prit ce ton? Non, il ne voulait pas qu’elle pleure en plus, il s’en voudrait encore plus! Il ne le supporterait pas…En fait…Il se demandait pourquoi la voir peinée le frappait a ce point, il ne l’avait que rencontrer dans la journée. Surement parce qu’elle était une fille et qu’il en avait peu côtoyé. Elle baissa ensuite la tête et la vit serrer les poings, elle ne perdit pas de temps à s’éloigner, pour pleurer? Non, il ne la laisserait pas se morfondre seule dans son coin!

Alexander la regardait avec hésitation, se mordant un peu la langue, il avait besoin de courage pour aller la voir et rassemblait le sien, avançant lentement, presque silencieusement en direction de la dresseuse, voulant l’aidée à s’en remettre, il voulait s’excusé, persuadé que tout ca, c’était uniquement de sa faute. Il arriva finalement derrière elle, mais pendant quelques secondes, hésita, il ne semblait pas vraiment savoir quoi faire. Alors, le jeune homme se laissa guider et se surprit à glisser ses bras autour des épaules de la dresseuse, venant la serrer doucement contre lui, ne pouvant résister à l’envie, en plus, de poser son front contre l’arrière de sa tête, restant silencieux un petit moment, contre elle. Il découvrit alors le confort d’une telle position, de sentir que son cœur battait contre le dos de la jeune femme, mais qu’elle le découvre, ca ne lui dérangeait nullement, il ne pouvait paraitre que sincère dans ses gestes envers elle. Il avança doucement son visage de son oreille et lui murmura :

- Mais voyons…tu n’es pas égoïste du tout…J’ai juste eu peur sur le coup, j’ai tout éxagerer…C’est de ma faute…Et puis…Je ne vois pas ce que tu te reproche, tu es une bonne personne…Habituellement, je n’approche même pas les filles…Mais toi…

Puis il sourit, la serrant un peu plus contre lui, profitant du confort que cette position apportait, collant légèrement sa tête contre la sienne, rougissant légèrement.

Elle ralentit l’allure alors qu’une larme solitaire –et certainement pas la dernière– avait coulé sur sa joue. Mais elle n’eut pas le temps d’aller plus loin : elle sentit soudain quelqu’un passer ses bras autour d’elle, ce qui la stoppa net dans son chemin. Alexander ? Elle n’osait même pas regarder par-dessus son épaule. Mais qui aurait-ce pu être d’autre ? Elle le sentit caler son front contre sa tête. Elle rougit fortement quant à leur position à présent, mais la trouva extrêmement agréable. Etrangement, cette fois, elle ne ressentait aucune douleur à ce contact non désiré. A moins qu’en fait, elle le désirait réellement, justement. Elle pouvait sentir le cœur du jeune homme battre dans son dos et se doutât que le sien devait faire une jolie cacophonie lui aussi. Alexander glissa sa tête contre la sienne, ce qui finit de la rendre écarlate, en lui murmurant :

« - Mais voyons… tu n’es pas égoïste du tout… J’ai juste eu peur sur le coup, j’ai tout exagérer… C’est de ma faute… Et puis… Je ne vois pas ce que tu te reproche, tu es une bonne personne… Habituellement, je n’approche même pas les filles… Mais toi… »

Elle retint son souffle un instant. Qu’est-ce que ça voulait dire, « Mais toi… » ? Elle n’osait pas y réfléchir. Alors qu’elle envisageait une hypothèse –qui lui aurait certes énormément plu– elle la chassa un mouvement de tête. Elle était ridicule, comme si c’était possible… La tête du jeune homme était à présent tellement collée à la sienne qu’elle était sûre qu’il devait sentir comme elle était bouillante, ainsi que son souffle bruyant. Elle se rendit alors compte qu’elle avait commencé à pleurer sans y faire attention. Elle avala difficilement, alors qu’elle essayait de contenir ses larmes. De tout évidence, il avait cru que c’était sa faute. Ce n’était pas vrai… Mais comment lui dire ? Ses sanglots l’empêchaient de parler. Elle remonta ses mains pour attraper les bras du jeune homme pour qu’il reste comme ça le temps qu’elle reprenne le contrôle d’elle-même, puis essuya comme elle put ses larmes de sa main gauche. Peine perdue, elles continuaient de couler. Ne voulant pas que le garçon se méprenne d’avantage, elle hoqueta :

« - Ne… ne va pas croire que c’est à cause de toi… c’est que… je viens juste de penser à quelque chose… toi… toi tu n’as rien fait de mal, hein… tu es si gentil… s’il-te-plait… reste-le… gentil… »

Elle se sentait tellement ridicule, mais au moins, elle l’avait dit. Elle sentait qu’elle parvenait à tarir le flot de larmes légèrement. Elle renifla comme pour les faire rentrer de nouveau en elle pour qu’elle sortes plus tard, lorsqu’elle serait seule. Mais, tout de même, cela faisait du bien de pleurer pour une raison que l’on connaît. Elle jeta un bref coup d’œil à Alexander. Et de savoir que quelqu’un vous soutenait… Elle resserra sa main autour du bras du jeune homme. Non. Elle ne voulait pas qu’il parte. Qu’il mette fin à cette douce étreinte. Elle voulait rester comme ça. Cela faisait tellement de bien. Elle soupira lentement. Ca y est. Elle avait réussi à se calmer. Les larmes s’étaient tues, mais elle sentait que parler les feraient revenir. Qu’elle devait être belle ! Ses yeux étaient certainement tout rouges, et les larmes auraient laissé de jolies traces sur son visage. Elle ferma les yeux. Non, elle n’allait pas s’endormir, elle pouvait juste profiter enfin de la situation. Quoi que… elle se sentait tellement fatiguée qu’elle ne s’étonnerait pas de s’endormir ainsi dans ses bras…

[Réponse pas très longue... C'est le matin, faut pas m'en vouloir... X_x]

Au début, tout ce que le jeune dresseur arrivait à sentir, c’est une sensation humide sur ses bras, se demandant ce que c’était, comprenant rapidement que c’était les larmes de la demoiselle. Il ne fut cependant pas briser de savoir qu’elle pleurait, elle n’était pas seule, il la tenait dans ses bras, la serrant un peu plus contre lui en sentant ses pleurs couler sur ses bras. Il rougit fortement en sentant les mains de la dresseuse sur ses bras, comme pour l’inciter a rester contre elle. Il n’allait certainement pas la lâcher, il était si bien et ne voulait pas la laisser seule avec son chagrin qu’elle tentait d’éteindre avec sa main, mais, par la suite, il sentait les larmes recommencer a couler sur ses bras, voyant bien qu’elle n’arrivait pas a se calmer pour le moment, il aurait a la garder dans ses bras encore un peu, ca ne lui déplairait pas en fait, au contraire.

- Ne… ne va pas croire que c’est à cause de toi… c’est que… je viens juste de penser à quelque chose… toi… toi tu n’as rien fait de mal, hein… tu es si gentil… s’il-te-plait… reste-le… gentil…

Vraiment, elle pensait vraiment ca de lui? Il en était un peu chamboulé, rougissant toujours un peu plus a son compliment, en plus qu’elle tentait de ne pas se prendre tout le mal de tout ce qui c’était passé, appréciant vraiment ce qu’elle avait dit. Au moins, après un moment, elle stoppa définitivement, retirant un petit poids sur la conscience d’Alexander, sentant ensuite la main de la jeune femme serrer ses bras, rougissant. Il ne remarqua cependant pas son coup d’œil, trop distrait par l’étreinte. Une petite envie au fond de lui commençait à faire surface, l’effrayant un peu, restant quand même avec la jeune femme dans ses bras, n’osant pas mettre le plan dans sa tête en exécution. Furtivement, il remarqua le ciel lentement se fatiguer, commençant a se coucher lentement, la journée avait bien rapidement passée, finalement, il avait passé la majorité de la journée a se préparer, puis cette rencontre, les combats et tout, ca avait passé bien rapidement…

Alors, son cœur s’emballant toujours aussi rapidement, il n’en pouvait plus, l’idée qui s’exprimait dans sa tête le frappait trop fort, voulant l’exécuter. Il desserra son étreinte sur elle, laissant ses mains sur ses épaules et la força à faire volte-face a nouveau, face a lui, la regardant avec un faible sourire, tentant d’essuyer un peu les marques des larmes sur ses joues, la trouvant quand même bien jolie malgré tout. D’ailleurs, Alexander se surprit de penser ainsi, elle était belle. Elle avait une belle personnalité qu’il s’était permis de juger, il avait encore plus honte maintenant…En fait, aussi, le fait de n’avoir jamais côtoyer une fille de tout ses 18 ans le poussait un peu, la regardant dans les yeux un moment, regardant ensuite furtivement ses lèvres. Il en avait envie, mais elle? Égoïstement, sur le coup, il ne pensa qu’a lui, se penchant vers elle, alla lui voler un long baisé, tendre, lui offrant, en fait, son tout premier baisé, les joues enflammées de désir. Ses mains descendirent lentement pour se poser sur sa taille, l’une de ses mains remontant dans son dos pour le caresser doucement la ramenant un peu plus contre lui, faisant duré le baisé comme il le pouvait, sentant sur le bout de ses lèvres de petits frissons, comme si une force incroyable le forçait a rester contre les siennes, ne voulant pas se séparer d’elle.

Il lui sembla qu’elle s’était assoupie un instant. Mais elle se fit violence pour rester sur terre. Il lui avait semblé sentir un imperceptible changement chez le jeune homme, mais elle n’aurait su dire quoi. Etait-ce son cœur qui s’était mis à battre plus vite ? Finalement, elle n’avait plus sommeil. Au moins une bonne chose…

Tout d’un coup, Alexander retira ses bras d’autour d’elle et la fit pivoter vers lui. Quelque peu surprise, elle n’eut pas le temps de se demander ce que se passait, après son long temps de réaction, elle vit juste le jeune homme se pencher doucement vers elle pour l’embrasser. Son cœur rata un battement, tant elle était surprise. Comme ça ? Sans prévenir ? Elle sentit l’une de ses mains descendre sur sa hanche et l’autre lui caresser le dos. Finalement, elle ferma les yeux. Son premier baiser… C’était agréable. Elle passa à son tours les bras autour du jeune homme. Ils étaient à présent collés l’un à l’autre. Elle frissonna. Si elle avait su comment cela faisait, elle se serait trouvé un copain plus tôt… à moins que ce soit par ce que c’était Alexander que c’était si bien ? Comment savoir…

Le baiser dura. Dura une éternité, même si elle avait plutôt l’impression que cela n’avait prit que quelques secondes. Elle se décida tout de même finalement à le rompre. Elle était écarlate. Un bref coup d’œil à Alexander lui montra qu’il l’était aussi. Elle leva timidement les yeux vers lui, cherchant son regard. Elle avait un peu honte, mais ne savait pas de quoi. Elle voulut parler mais ne sut quoi dire, si bien qu’elle détourna finalement le regard. Mais elle ne se libéra pas de son étreinte. Elle ne le voulait pas.

Sans vraiment s’en rendre compte, elle posa sa tête contre le torse du jeune homme pour l’y enfouir, fermant les yeux, respirant son odeur. C’était à peine si elle s’était rendue compte qu’il commençait à faire nuit. Ce fut lorsqu’elle daigna jeter un regard à la ronde qu’elle le nota. Elle releva la tête vers le jeune homme.

« - Euh… Pardon, il fait nuit, je t’empêche d’aller où tu veux… enfin, tu as quelque chose à faire, là, maintenant ? Pour passer la nuit… »

Elle détourna la tête juste après avoir posé ses questions. Elle avait tout à fait conscience d’avoir l’air idiote, et qu’en plus ce qu’elle venait de sortir ne voulait rien dire. Mais... elle ne voulait pas qu'il parte.

Alexander se sentit mal après de le baisé, comme si il n’aurait pas du le lui donner, mais le mal avait été fait. Enfin, le ‘’mal’’ puisque le baisé avait été presque magique. Il en frissonnait encore rien à s’imaginer l’embrasser, la douceur de ses lèvres semblait déjà lui manquer, mais il n’oserait surement pas lui demander un nouveau baisé après tout ca, pensant qu’il allait être rejeté ou quoique ce soit, mais il avait bien remarqué les bras de la jeune fille autour de lui. Surement que, finalement, elle avait du apprécier l’étreinte, sinon, elle l’aurait repoussée au lieu de se serrer contre lui encore plus pendant le baisé. Il était tellement bien, sentant la chaleur du corps de la demoiselle réchauffé le sien et vice versa, le genre de chaleur qu’il n’avait jamais ressentit auparavant, se sentant incroyablement bien, tant qu’il l’aurait dans ses bras.

Son cœur se mit alors à battre encore plus rapidement, ce qui pensait être impossible a ce moment, sentant la tête de la dresseuse se poser contre son torse, se sentant tout confortable sur le coup. C’était évidement, elle faisait beaucoup d’effet au dresseur, il ne pouvait se cacher qu’au fond, il l’aimait bien, et, pas que simplement en ami, plus. Elle attirait chez lui bien des réactions, que, d’autres filles n’avaient pas déclenchées chez lui. Il ne voulait surtout pas la lâchée. Il portait tout son attention sur elle et justement, elle releva la tête pour lui adresser la parole.

- Euh… Pardon, il fait nuit, je t’empêche d’aller où tu veux… enfin, tu as quelque chose à faire, là, maintenant ? Pour passer la nuit…

Il la regarda ensuite détourner la tête, souriant tendrement à cette réaction, a trouvant encore plus attirante avec cette petite gène, lui commençant à se sentir un peu plus a l’aise en sa présence, mais encore bien gêné. Cependant, il ne semblait pas trop comprendre la nature de sa question, se disant finalement qu’il fallait surement qu’ils s’installent pour la nuit. Il rougit un peu plus a cette pensée et se pencha vers son oreille, ne tenant pas à parler trop fort.

- Pour la nuit, j’ai quelques couvertures chaudes…Je…Je peux partager avec toi…faudra dormir ensemble donc…

Il se surprit à redevenir rouge comme une tomate, mais il ne pouvait pas se nier qu’il mourrait d’envie de pouvoir dormir avec elle, la serrer doucement contre lui toute la nuit, a sentir sa chaleur contre lui. Il ne pouvait même plus retirer cette idée de sa tête, bien trop absorber a imager la scène, y ajoutant parfois un brin pervers, mais ca, il se le refusait catégoriquement. Doucement, il ramena son visage vers le sien, avec le bout de ses doigts.

- Alors…tu voudrais passez la nuit…avec moi…?

Ne pouvant s’empêcher de retenir d’avantage ses envies, il retourna cueillir un doux baisé sur les lèvres de la jeune fille, l’embrassant plus longuement que le premier baisé, se sentant déjà un brin plus a l’aise a cette action, glissa a nouveau sa main autour d’elle pour la serrer encore plus contre lui.

Alexander se pencha pour chuchoter sa réponse à l’oreille d’Eveana. Etait-il gêné ? Ne voulait-il pas que quelqu’un d’autre l’entende ? Même si il était peu probable que quelqu’un d’autre arrive maintenant.

« - Pour la nuit, j’ai quelques couvertures chaudes… Je… Je peux partager avec toi… faudra dormir ensemble donc… »

Eveana ne manqua pas de rougir fortement à cette pensée. Dormir avec un garçon ? Elle n’avait jamais dormi avec quelqu’un d’autre tout cours, alors… N’était-ce pas un peu brusqué ? Brusquer quoi… ? Mais à quoi elle allait penser, elle ?! Elle n’allait vraiment pas bien ! Elle rougit encore plus. Alexander lui tourna le visage dans sa direction, et elle vit que lui aussi n’était pas des plus pâles…

« - Alors… tu voudrais passez la nuit… avec moi… ? »

Eveana brûlait d’envie de lui dire tout simplement « oui ». Mais elle n’eut pas le temps de formuler une réponse : il l’attira de nouveau contre lui et l’embrassa une nouvelle fois. Plus longuement, cette fois-ci. Eveana ne chercha pas à se défaire, se reculer, ou quoi que ce soit, bien qu’un peu surprise. Ca lui plaisait à ce point ? Elle lui plaisait ? Pouvait-elle l’espérer ? Elle attendit. Qu’il se retire de lui-même. Finalement, le baiser ayant duré suffisamment longtemps, ils le brisèrent. Elle le fixa dans les yeux le plus longtemps qu’elle put sans rougir d’avantage et avoir envie de détourner le regard. Elle esquissa un semblant de sourire timide avant d’enfin lui répondre :

« - Oui… Bien sûr. »

Elle posa de nouveau sa tête contre son torse, fermant les yeux, écoutant les battements de son cœur comme ils apaisaient le sien. Dormir avec un garçon… Elle esquissa un sourire, les joues toujours rosies. Ca serait vraiment bien. Dormir toute la nuit dans ses bras. Pour une fois, elle sentait qu’elle allait bien dormir. Si ils ne faisaient que dormir… A quoi elle pensait encore ?

Elle s’éloigna doucement de ses bras, et releva la tête, lui souriant doucement. Puis elle le prit –par pur réflexe– par la main et l’entraîna avec elle alors qu’elle semblait visiter les environs. Elle le regarda par-dessus son épaule et lui demanda, plus pour lui explique ce qu’elle faisait qu’autre chose :

« - Il faut chercher un endroit approprié, non ? A l’abri, je veux dire… »

Elle continua son exploration, ne le lâchant pas. Finalement, quelques minutes plus tard, alors qu’il commençait à faire vraiment noir, elle trouva ce qu’elle voulait : un creux dans une paroi rocheuse, pas assez grand pour faire une grotte, mais suffisamment pour accueillir deux couches et les protéger en cas d’intempéries. De plus, le sol était plutôt plat. Elle se tourna vers Alexander, toute contente, pointant l’endroit du doigt.

« - Ca ira ? »

Il sentit encore mieux son cœur battre dans sa propre poitrine a la réponse de la jeune fille, heureux de savoir qu’il dormirait avec elle, contre elle…En même temps, il se sentait un peu mal a l’aise de ca, n’ayant jamais dormi avec une personne, encore moins une personne qui l’attirait. Mais, le plus important pour l’instant, ca serais surement de trouver un endroit ou dormir. Avant tout, il voulait aussi la garder dans ses bras, surtout qu’elle venait de poser sa tête sur son torse, lui tirant un petit sourire tendre, en la regardant faire, ne voyant malheureusement pas son visage a cause de ses cheveux et de la position. Il aurait bien voulu poser sa main dans ses cheveux pour les caresser, mais avant même qu’il prit cette initiative, elle quitta doucement ses bras, il la laissa évidement faire, un peu étonné de son geste. Lorsqu’elle le regarda, il ne put s’empêcher de répondre a son sourire, heureux.

Il ne refusa pas le geste qui s’en suivit, la suivant puisqu’elle le guidait, main dans la main. Lorsqu’elle avait retournée la tête vers lui, il se contenta de hocher la tête à ses propos. Elle avait bien raison, il fallait trouver un bon endroit ou dormir. Après plusieurs minutes de marche et de recherche, elle fut la première à trouver un endroit des yeux, hochant a nouveau la tête lorsqu’elle demanda si c’était un bon endroit ou passer la nuit. Il y avait de la place pour les deux personnes. Alors, il quitta doucement sa main et se défit de son sac, s’accroupissant pour en sortir deux couvertures et un grand oreiller gonflable, pratique en voyage et bien confortable. Il gonfla celui-ci rapidement et alla installer le tout pour la nuit.

Ensuite, il alla même prendre le sac de la jeune femme pour placer les deux dans un coin du petit endroit ou ils allaient dormir. Alexander revint alors vers la jeune dresseuse en souriant.

- Voila, j’ai installé le tout…

Étrangement, il la trouvait encore plus belle sous l’éclairage des rayons de la lune qui éclatait au dessus d’eux. Ne résistant pas a se envie, il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras avec douceur. Il n’était pas du genre a tout brusque, quoique, tout a l’heure, il avait un peu brusqué, mais, il ne c’était pas suffisamment retenu. Cette fois-ci, il se retiendrait un minimum, mais, pas complètement, il ne voulait pas s’empêcher non plus. Alors, doucement, il se glissa jusqu'à son oreille, mais, non pas pour lui murmurer quelque chose, mais, pour simplement collé sa tête contre la sienne, la serrant un peu plus contre lui. L’étreinte était très agréable, il ferma même les yeux.

Puis, lorsqu’il rouvrit les yeux, la première chose qu’il voyait, c’était son cou. A ce moment, cet endroit lui semblait si attirant. Il ne pouvait pas résister et descendit lentement vers celui-ci. Avec lenteur et douceur, il commença à parsemer la peau de son cou de baisés. A force, ces baisés devenait de plus en plus enflammés et envieux, il avait commencé et, sur le coup, ne pouvait pas s’arrêter. Ses mains caressaient avec envie son dos, l’attirant toujours un peu plus contre lui. 18 ans sans fille, voila ce que ca avait laissé en lui, une envie incontrôlable qu’il passait maintenant sur la première qu’il trouvait attirante. Dans le fond, il espérait quand même qu’elle ne lui en veuille pas trop…

Alexander confirma que l’endroit était parfait et entreprit d’installer leur couche, rangeant même leurs deux sacs dans un coin. Eveana n’eut même pas le temps de lui demander si il voulait de l’aide ou quoi que ce soit. En revenant vers elle, elle remarqua qu’il souriait. Elle ne savait pas pourquoi, mais ça lui faisait plaisir. Il désigna le campement de fortune qu’il avait préparé :

« - Voilà, j’ai installé le tous… »

Il sembla la fixer un moment. L’« admirer » ? Quand même pas, même si cela aurait beaucoup plu à la jeune dresseuse. Il s’approcha encore et la reprit doucement dans ses bras. Eveana se demanda si elle était si confortable que ça comme doudou… Il fallait croire. Elle le sentit glisser sa tête à côté de la sienne. Il devait avoir fermé les yeux… Elle en fit de même.

Elle frémit en le sentant déposer un baiser sur son cou nu. Et puis un autre. Et un troisième. Et encore un. Les joues de la jeune fille s’embrasèrent, tandis que chaque baiser laissait un frisson plutôt agréable derrière lui. Elle avait toujours eu le cou hyper-sensible. Elle le sentit accélérer, comme s’il s’était laissé sombrer de l’autre côté, ne se retenant plus. Il lui caressait en même temps le dos, caresses sous lesquelles Eveana percevait parfaitement son envie.

Mais, sur le moment, elle ne sut pas vraiment quoi faire. La sensation procurée était vraiment agréable, et, qui plus est, elle ne voulait pas le forcer à s’arrêter si il en avait vraiment envie. Mais envie de quoi ? Jusqu’où irait-il ? Eveana frissonna, les imaginant, tout les deux, sous les couvertures, à… Non, ce n’était pas vraiment le moment de se faire un film… Ou peut-être que si. Elle le laissa continuer. Que pouvait-elle faire dans ce genre de situation ?

Elle ne savait même pas si elle était prête ou non. Elle avait beau y penser, se le demander, elle n’en savait rien. En plus, il était plus âgé qu’elle. De deux ans, non ? Est-ce qu’ils avaient le droit ? Est-ce que cela changeait quelque chose ? Est-ce que… ça ferait mal ?

Non, mais non, quoi. Rien ne disait qu’il irait jusque là. Peut-être qu’il s’arrêterait, et… et… et puis quoi encore ? Elle le savait au fond d’elle. Il n’y avait que peu de gens assez contestataires pour s’arrêter en si bon chemin. Et elle ? Y songeait-elle seulement à s’arrêter maintenant ? En avait-elle seulement envie ? … Non… Elle se savait incapable de résister et de s’écarter, de faire comme si il n’y avait rien eu et de dormir tranquillement… Non, comment pourrait-elle ?

Finalement, elle se décida à faire quelque chose, ou plutôt dire quelque chose. C’était plus pour parler qu’autre chose, car c’était une remarque tout à fait stupide et inutile :

« - Euh… Tu… Ne préfèrerais pas qu’on s’allonge… ? Euh… enfin… »

En fin de compte, elle aurait peut-être mieux fait de se taire, si c’était pour sortir un truc pareil…

Alexander la sentait sensible sous ses baisés. Il ressentait une certaine chaleur venant d’elle, surement qu’elle rougissait, ou plus. Le fait qu’elle semblait se laisser voir et même, apprécier ses baisés, lui donnait l’envie de continuer encore et encore. Son cou était que trop attirant pour qu’il puisse le lâcher aussi facilement. Lentement, quelque chose se passait sous son pantalon, mais au moins, c’était relativement bien caché, il ne laisserait pas trop voir son envie envers la jeune dresseuse. Il ne savait pas s’arrêter sur le moment, au fond de lui, il s’en sentait un peu mal, il avait l’impression qu’il lui ferait aller trop loin et, il commençait déjà a tenir a elle, il ne voulait pas la perdre a cause de ses envies incontrôlable. Pourtant, il avait vu son caractère, il se dit que, surement, si elle ne voulait pas, elle l’aurait dit ou elle aurait repoussé le jeune homme.

- Euh… Tu… Ne préfèrerais pas qu’on s’allonge… ? Euh… enfin…

Il s’arrêta net sur le coup, pour l’écouter, souriant faiblement à son invitation. Enfin, à ce qui semblait être une invitation. Doucement, en la gardant dans ses bras, il alla la déposée sur les couvertures, la tête sur l’oreiller. En la regardant de haut, il rougit, se trouvant par-dessus elle, n’ayant pas pu résister. Peut-être que, dans cette position, son pantalon pouvait le trahir un peu, laissant paraitre une bosse entre ses jambes. Nez à nez avec elle, il la regarda dans les yeux un moment avant de s’emparer de ses lèvres dans un long baisé tendre et passionné. Il savait qu’au fond de lui, il allait trop loin, mais, il ne s’arrêterait pas, pas tant que ce soit elle qui lui dise d’arrêter, ce serait la seule possibilité de le faire arrêter, lui-même, ne pouvait pas arrêter la machine.

Ses mains, servant à se maintenir au dessus d’elle, voulait se montrer un brin baladeuse. Se tenant à une main, l’autre glissa sur sa taille, remontant lentement sur son ventre, qu’il caressa du bout des doigts. Ensuite, très lentement, sa main remonta encore, allant frôler sa poitrine du bout des doigts, mais hésita. Ce ne fut qu’après une longue minute, qu’il posa doucement sa main sur sa poitrine, la caressant doucement. Ses lèvres finirent par quitter les siennes, glissant immédiatement vers son cou, pour le savourer comme il l’avait fait, lorsqu’ils étaient debout. Oui, couché, lui par-dessus elle, c’était bien pire, il devenait encore plus désireux et incontrôlable. Étais-ce vraiment dut a tout son adolescente de célibat et que sa main lui avait que rarement servit, ce genre de chose ne l’intéressant pas?

Dans sa tête, c’était un drôle de cinéma. Les images de lui contre elle, sous les couvertures, dans une bien drôle de posture, n’arrêtaient pas de passer encore et encore, le rendant encore moins discret sous son pantalon. D’une part, il voulait rendre cette scène vraie, mais de l’autre, il s’en voudrait vraiment de le faire, de peur qu’en fait, avec tout ca, il était en train de forcer la jeune fille, ce qu’il ne désirait aucunement, il voulait juste passer un bon moment avec elle, un moment ou, tout deux, seraient consentants. Il souhaitait vraiment que, si elle ne voulait pas, elle lui en fasse part au lieu de lui dire par la suite ou pendant, il n’oserait plus la regarder en face sinon, bien honteux.

Ne semblant pas vouloir rire de sa phrase ou quoi que ce soit d’autre, Alexander emmena Eveana jusque sur les couvertures, sans la lâcher. Se positionnant sur elle, il la fixa dans les yeux un moment, regard qu’elle eut du mal à soutenir, bien qu’elle faisait de son mieux pour ne pas détourner la tête, afin qu’il ne le prenne pas mal. Heureusement pour elle, il finit par se pencher pour l’embrasser passionnément, baiser auquel elle répondit volontiers, passant par pur réflex un de ses bras autour de son cou, puis le deuxième. Comme il était contre elle, elle sentait la bosse dure dans son pantalon, mais ne fit rien remarquer, préférant faire mine de ne pas s’en rendre compte.

Elle sentit qu’il commençait à la caresser d’une main, du bas de sa taille, remontant progressivement. Elle frémit comme elle découvrait de nouvelles sensations trop agréables. Elle le sentit hésiter une fois arrivé à sa poitrine, puis finalement reprit ses caresses de plus belle, rompant leur baiser pour s’attaquer une nouvelle fois à son cou. Est-ce que c’était si agréable pour qu’il fasse ainsi une fixation dessus ? Elle ne s’en plaint pas, comme pour elle, ça l’était vraiment.

Elle se surprit à gémir doucement. C’était si bon… Et s’était supposé l’être encore plus lorsqu’on allait plus loin ? Bon Dieu… mais elle n’y survivrait pas… Pourtant, elle voulait savoir. La sensation que cela procurait. Même si cela faisait mal. Au moins elle serait fixée. Elle avait ouïe dire que seule la première fois faisait mal, aussi, pourrait-elle au moins « savourer » une deuxième fois. Une deuxième fois ? Elle pensait déjà à une deuxième fois alors que sa première n’avait pas encore eu lieu ! Elle était vraiment bizarre, aujourd’hui…

Le bras qu’elle avait passé autour de son cou vit sa main se poser sur la tête du jeune homme, passant dans ses cheveux, comme pour l’inciter à rester. Ou à aller plus loin… Elle sentait son bas-ventre devenir plus chaud. C’était assez étrange mais en même temps agréable. Elle se sentait… excitée, oui, c’était ça, elle était excitée. Excitée par ce jeune homme sur elle, qui lui plaisait atrocement et la pelotait. Elle glissa son deuxième bras le long du dos d’Alexander, le plus bas qu’elle put, et tira son T-shirt vers le haut. Pour l’enlever ? Certainement. Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle faisait…

Le premier gémissement de la demoiselle lui avait donné des millions de petits frissons dans son dos, visiblement encore plus excité de savoir qu’elle aussi, le semblait. Oui, il avait donc confirmation qu’elle n’était pas surement contre ce qu’il lui faisait. Si c’était le cas, il voudrait le savoir le plus tôt. C’était, en quelque sorte, la petite inquiétude qui resterait au fond de sa tête, mais le reste, était bien trop fort pour qu’il puisse y résister. La main qui se posa sur sa tête était des plus agréables. Dieu sait comment c’est déjà agréable de se faire caresser les cheveux, mais par elle en plus, c’était encore beaucoup mieux. Il se laissa faire lorsqu’elle tira sur son chandail, s’arrêtant d’embrasser son cou pour qu’elle lui retire son chandail complètement, sentant un petit vent sur son dos, mais, avec la chaleur qu’elle lui procurait, le froid disparut rapidement.

Sa main, au niveau de sa poitrine, se fit un peu plus désireuse, sachant que cet endroit était de tout confort, mais il se surprit à vouloir savoir la douceur de sa peau à cet endroit. C’était une envie qui montait de plus en plus, glissant finalement sous son débardeur pour aller caresser sa poitrine, ne perdant pas de temps, se lassant de caresser l’un de ses seins par-dessus son soutien-gorge, passant en dessous pour finalement découvrir la douceur de sa poitrine, agréablement surpris. Il repéra facilement le point au centre qui c’était durcis au long de ses caresses, allant coincé le petit bout dur entre son index et son majeur, le tira légèrement tout en continuant de masser son sein.

Par la suite, il quitta brièvement sa poitrine, alla lui retirer son débardeur avec douceur pour ne pas lui faire mal ou quoique ce soit. Il la regarda un moment, l’admirant, un petit sourire aux lèvres avant de la regarder dans les yeux. Il quitta son regard en se collant contre elle, sa tête sur son épaule. Il glissa ses mains dans son dos, histoire de détacher son soutien-gorge, ce qu’il réussit à faire au bout de quelques minutes, lui chatouillant quelque peu le dos tout le long. Il pouvait enfin lui retirer le vêtement, ce qu’il fit sa perdre de temps, se relevant un peu par-dessus elle par la suite, admirant la beauté du dessus de son corps. Il ne put s’empêcher de glisser un :

- Tu…Tu es…Tu es vraiment belle…

Il ne mentait pas, cette vu le laissait maintenant sans mots. Il savait qu’une fille s’avérait belle avec rien, mais là, de la a en avoir une tout près de ses yeux, qui l’attirait, qu’il pouvait toucher et tout, c’était presque un rêve, mais le rêve avait duré bien trop longtemps pour que ca en soit un. Alexander continua donc a embrasser son cou, descendant vers son épaule, puis, le haut de sa poitrine et enfin, il arriva au dessus de sa poitrine, regardant l’un de ses seins quelques secondes avant de s’y attaquer, commençant avec un petit baisé, pour ensuite attaquer le point dur, le suçotant au début, le mordant par la suite, pour finalement le gouter a l’aide de petits coups de langue. Même si la peau, naturellement, n’avait aucun gout quelconque, sur le coup, avec l’excitation, l’envie et tout, la peau de sa poitrine, même, de tout son corps, était irrésistible. De plus son parfum, aussi naturel il pouvait paraitre, lui taquinait le nez agréablement depuis qu’il avait commencé à la regarder d’une autre façon, de se rapprocher d’elle. Sa main, maintenant libre, au lieu de continuer des actions perverses, alla doucement cueillir celle de la jeune dresseuse, a la fois parce qu’il voulait doucement la serrer, mais aussi, il voulait lui montrer qu’il ne faisait pas ca que pour son corps, mais parce qu’il tenait aussi a elle, glissant ses doigts entre les siens, serrant sa main entre ses doigts. Il ne se serrait jamais imaginé ainsi avant, mais, il pouvait avouer que, malgré la vitesse des choses, ca commençait bien une relation.

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